La vie d'une jeune fille

One

Cette idée m’est venue d’un coup : l’envie de recommencer mon journal. Il ne me plaisait pas.
Je n’ai plus envie de reparler du passé. Le passé reste dans le passé, et je me donnerais tout les moyens nécessaires pour avoir un avenir meilleur que les jours qui précédaient. Avant tout, qui suis-je ? Une adolescente perdue parmi les autres, je me retrouve coincée dans un collège où les rumeurs et les injures envers autrui sont rois. Enfin cela m’importe peu, tout ça me passe au dessus et je m’occupe seulement de ma petite personne, c’est mieux ainsi. Je me sens vraiment différente de toutes ces filles superficielles à la recherche du prince charmant. J’ai également un style décalé, des cheveux teintés rouge et des yeux où les couleurs alternent souvent, mais ils sont principalement bleus. Beaucoup me jalousent par rapport à mes yeux, je ne me gène pas pour les narguer d’ailleurs. L’amitié n’a plus aucune valeur à mes yeux, je ne sais plus donner de l’affection à quelqu’un ni même lui faire confiance. Je me cache dans une façade de froideur, je me protège de toutes ces personnes malintentionnés, capable de blesser quelqu’un sans aucun répit. Je les hais. Je ressens un profond dégout la gente masculine, voir le corps d’un homme me dégoute plus qu’autre chose. Les agressions sexuelles font des merveilles. Je précise que c’est de l’ironie.
Je suis également lunatique, je peux avoir une grande confiance en moi, mais à force de trop accumuler et trop me retenir, le moindre choc peut me faire perdre le contrôle de moi-même et je ne réfléchis pas à mes actes par la suite. Les seules choses qui me maintiennent debout sont la musique et le dessin. Crayon à la main prête à dessiner ce qui me traverse l’esprit, la musique me transporte dans un monde parallèle, loin des autres, là où je me sens bien. Sans le dessin ma vie n’a plus aucun sens, c’est grâce à ça que j’arrive à avancer dans la vie, et que je communique avec les personnes qui m’entourent.
Malgré une vision négative de la vie, je suis tout de même optimiste. J’ai la chance d’avoir la vie que j’ai. « Il y a mille fois pire que moi », je pense tout le temps cela.
Je suis tout le contraire des personnes qui se qualifient jalouses et possessifs(ves). On m’a raconté qu’être jaloux signifie qu’on est attaché à une personne. La jalousie ne montre pas l’affection que tu as envers quelqu’un, elle étouffe les autres. C’est un sentiment égoïste, l’envie qu’une personne soit notre à jamais, on veut marquer notre territoire. Je précise que ce n’est que mon point de vue, à chacun sa façon de voir la vie.
Lorsqu’on me montre le moindre signe d’affection, je suis tellement embarrassée que je me met à renvoyer balader ceux qui m’ont complimenté, ou alors je fais l’effort de montrer une partie sentimentale cachée en moi, mais cela ne dure jamais longtemps. Que dire de plus ? Je pense en avoir beaucoup dit pour le moment, je me remettrais à écrire plus tard. En espérant que les fautes d’orthographes n’est pas gênée qui ce soit.